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 Raconter le passé, ou le vivre ? [Solo]

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AuteurMessage
Uzume

Uzume


Messages : 7
Date d'inscription : 20/01/2020

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MessageSujet: Raconter le passé, ou le vivre ? [Solo]   Raconter le passé, ou le vivre ? [Solo] EmptyMar 28 Jan - 0:24

Au commencement...


Tu es seule désormais, grandit un peu !






Loguetown 1496, écoute donc gamin, entends ce silence mortuaire. "Soldats, visez.", tu l'entends hein, cet ordre qui vient briser ce silence. Cet ordre fatidique. Donné par un homme au centre de l'attention. Un homme qui impose son autorité sur Loguetown, charismatique, impressionnant et intimidant. Tu le vois ce grand gars au centre de la place. Son nom, Hibiki Moshitsu, lieutenant de la Marine, affecté à la base de cette île de malheur. Tout autour de lui, une demi dizaine de soldats, tous parés à tirer dans une seule et même direction. Derrière eux, une foule de cloportes, leurs yeux de cochons braqués sur une seule et même chose : l'homme ciblé par les fusils, mis à genoux, trempant dans l'eau. Son nom, Hamon Sosei, anciennement sergent de la Marine. Alors demande, DEMANDE MOI, pourquoi il est ainsi. Demande le moi, pourquoi mon père est à genoux ici, prêt à être fusillé par ses camarades ! Tu me le demandes ? Il les as trahis, il nous a trahis, moi, ma mère et ses compagnons... Pourtant, tu le vois bien, je suis là, en-train de bousculer les crétins qui n'attendent qu'une chose. Je me faufile entre les jambes, toute petite, insignifiante aux yeux du monde et des citoyens de Loguetown.

Je lui en veux, la colère que je ressens envers lui s'avère bien plus grande que ce que j'aurai pu penser. Pourtant, je ne peux m'empêcher de pleurer, de refuser de le voir tomber, s'effondrer. Alors je cours, je les pousse en sanglotant. "Papa ! Papa ! Poussez vous ! Sortez !", dis-je en me pressant bien plus. Quelle bonne blague, quelle naïveté enfantine... Mais après tout, cela est vraiment surprenant ? Je n'ai que six ans, six années d'existence, je ne vaux pas grand chose alors. Pourtant, la force de ma conviction est bien plus grande que la majorité des gens ici. Ils me dégoûtent et ils m'exècrent, mais au-fond, j'en ai rien à faire ! Tout ce que je veux, c'est mon père, rien d'autre. Je n'ai besoin de personne ! Ni d'eux, ni même de ma mère, je le sais. Je l'ai entendu, je l'ai vu. C'est elle qui a tout dit à la Marine. C'est elle qui a vendu mon père. Elle dit toujours que le Gouvernement Mondial est notre sauveur à tous... alors, il est où ? Où est ce fameux Gouvernement Mondial quand son armée s'apprête à ôter la vie de mon papa ?

"Armez !", ordonne alors le lieutenant. Je ne veux pas, je ne peux pas les laisser faire. Alors je cours, encore plus vite, le plus rapide dont je suis capable, mais mes jambes ne sont que celles d'une enfant, je culbute contre les gens et ne cesse de tomber au sol, déséquilibrée, me relevant et me remettant à courir, trempée par la pluie. Pourtant, j'y arrive, je me retrouve bientôt au centre de la place, là où se trouve mon père. A genoux et tête droite. Mon hésitation ne se fait pas voir, je suis sûrement idiote ou complètement folle, mais... dans un élan, je cours jusque lui, tendant les bras sur les côtés pour le cacher aux yeux des soldats. "Va-t'en gamine ! Ne reste pas là.", ordonne le lieutenant. Il me connait bien, après tout, ce n'est pas la première fois qu'il me voit, alors, évidemment, il sait bien que je suis bornée et cet idiot ne traîne pas pour venir me chercher. Alors je me débats, je hurle, encore et encore... "Laissez le !! Laissez mon papa !! Il a rien fait !", foutaise... je sais bien qu'il est coupable, mais... ils ont pas le droit de le prendre, de me priver de mon père ! Malgré tout mes efforts, je e suis qu'une enfant et... le gradé n'éprouve aucune difficulté à m'éloigner de là sous les commentaires et moqueries des citoyens.

"Soldats, tirez !", l'ordre retentit, la sentence est prononcé et mon père ne tarde pas à s'écrouler au sol, allongé sous la pluie. C'est à ce moment là que je ressens véritablement cette douleur, pourtant, aussi sotte que moi, je mord violemment le bras de mon geôlier avant de courir vers le corps de mon père. Le secouant, lui levant la tête, criant pour le réveiller... quelle stupidité. Je me lamente sur sa dépouille durant de longues minutes qui me parurent une éternité. Cela dit, même ça, les soldats me le retirent, récupérant le corps du traître, ils l'emmènent alors je ne sais où et m'intime l'ordre de retourner auprès de ma mère. Alors j'obéis. Je n'en ai pas envie, mais j'obéis. Je suis mes pas, rejoignant la maison. Pourtant, en arrivant, il n'y a personne à la maison. Les heures passent, je m'étais arrêter de chercher depuis quelques minutes quand un monsieur vient me voir. Je ne comprend pas pourquoi, mais il me prenais la main sans me laisser le choix, avant de m'emmener chez lui. J'étais toute seule maintenant... Papa est mort, maman est introuvable, alors... de toute façon, je n'ai pas vraiment le choix. Ce monsieur n'a pas l'air très gentil, mais il semble tenir à ce que je le suive. "Rêve pas morveuse. Ton père est mort en traître, ta mère s'est noyée comme la pourriture qu'elle est. Si je t'héberge, c'est pas par amour ou autre... tu me fais pitié, c'est tout. Un conseil, rend toi utile, ou tu te retrouvera à la rue, compris ?", dit-il. La pitié, c'est là tout ce qu'il me reste... maman s'est donc noyée... ce monsieur a bien été clair, peu importe ce qui se passera ensuite... maintenant, je vais devoir me débrouiller, comme une grande et sans me plaindre. "Oui monsieur...".

Ce soir là, je suis né dans son esprit torturé. La petite fille trouva chez cet homme, une peluche. Un squelette à l'allure plus mignonne qu'effrayante, une peluche que le fils de ce vieillard laissa aux mains de la petite, par pitié une fois encore. C'est l'aspect qu'elle m'attribua. Suite à cela, elle me baptisa d'un nom, Iyo. Ainsi suis-je né. De la solitude et la peine, du désespoir et de la tristesse. Avec les jours, elle se mit à m'attribuer une personnalité, une âme, me faisant vivre à travers ses pensées. A ses yeux, je devins bien vite l'ami, le père, le frère, le confident, et surtout... sa conscience. Il est alors de mon rôle, de vous raconter son histoire...

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