Quand on arrive en ville, la foule est en émoi ! (Ft. Uzume)

Quand on arrive en ville, la foule est en émoi !

Il faut dire que la vie de pirate amène beaucoup moins de grandes émotions que ce que j’en aurais pensé de prime abord, après j’admets volontiers que de passer la majeure partie de son temps à avoir faim et à ne pas savoir quoi faire n’arrangeait en rien mes affaires.

Cela faisait quelques semaines maintenant que mon rafiot s’était enfui de Shell Town et que j’avais réussi par je ne sais quel miracle à ne pas me perdre sur la route jusqu’à Logue Town. Heureusement que j’avais des cartes du monde, plutôt heureusement que ma sœur avait pensé à me donner des cartes du monde. Seulement maintenant j’avais un petit canot qui ne ferait sûrement pas la route jusqu’à Grand Line, bien trop peu d’argent pour m’offrir au moins un navire qui pourrait faire la traversée, et aucun compagnon dans mon équipage. Le départ était difficile. J’espérais bien pouvoir me servir de Logue Town pour accomplir au moins une de mes tâches dans ma Liste de trucs à faire pour être une Pirate de Renom. J’espérais au moins me faire un peu d’argent, où alors un compagnon, mon premier membre d’équipage.

Mais pour l’instant mes efforts ne portaient que peu leurs fruits. Cependant je n’allais pas me laisser abattre pour cela, pour aujourd’hui mon but était clair, j’avais réuni des ingrédients et j’allais m’atteler à préparer des repas sur la place du marché. Voire même défier des gens en Baston du Goût pour ceux qui se sentaient l’âme de vrais chefs cuistot, contre un peu d’argent.

Au moins cette activité me conforta sur mes talents dans la cuisine, bientôt, c’est un véritable petit bataillon de curieux qui venaient regarder mes plats ou, pour certains, qui venaient tenter leur chance. Depuis les 3 heures que je travaillais, j’avais eu 2 défis, ce qui était très amusant. J’améliorais ma cuisine tout en me faisant payer pour ça, pourquoi n’y avais-je pas penser avant ?

Tout d’un coup la vie de pirate semblait bien plus exaltante. La matinée était chaude, les badauds déambulaient et la vie suivait son cours. C’était un début mais bientôt, je l’aurais mon bateau.

Codage par Libella sur Graphiorum

Quand on arrive en ville, la foule est en émoi...

On passe le temps comme on peut.

- Deux ans... le jour est venu.

Le grand jour, oui, il est désormais là. Juste devant tes pieds. Tu aurais pu ignorer cette promesse, là mettre de côté et te couler une vie peinard de fugitive. Après tout, qui pourrait se douter que des prisonniers et gardiens sont encore vivants après l'assaut des quatre Empereurs sur Impel Down ? Un optimiste probablement. Il en manque grandement dans ce monde. Ceci dit, le fait que l'on te pense morte ne pouvait que te réjouir. Tu comptais bien faire acte de présence d'ici peu. Néanmoins, tu dois encore attendre, oui, quelques jours de plus. Laisse leur donc le temps d'arriver. Ils te l'ont promis, eux aussi. Tu devais les retrouver ici et il en sera ainsi. Ceci dit, pour l'heure, tu es bien vivante et ton estomac crie famine, se faisant insistant et pas franchement très glamour.

Il était donc temps de se remplir la panse et pour cela, quoi de mieux qu'une bonne auberge. Tu poussais alors l'ironie plus loin et rejoingnit l'auberge dans laquelle tu as volé lorsque tu avais huit ans mais... en arrivant tu pu constater avec amusement que le bâtiment était brûlé. Un récent incendie probablement, mais qu'importe, ce n'était que plus plaisant. Ces vieux croulants étaient probablement passé de l'autre côté depuis le temps et le plaisir qu'elle en ressent n'a d'égal que l'égoïsme dont ils firent preuve dans le passé. Enfin, ne nous étalons pas plus. Tu ne comptais pas perdre plus de temps devant cette bâtisse médiocre. Faisant quelques pas, tu pu entendre de l'agitation provenant probablement de la place. Ta curiosité s'imposait alors sur la raison et, c'est en approchant des lieux que tu pu voir plusieurs étales avec divers aliments. Les odeurs envahissaient tes narines et tu ne pouvais te retenir d'approcher plus près. Autant dire que, tu ne passais pas invisible. Grande cape noire à capuche, une faucille extensible dans le dos et, optionnellement, un pas méfiant bien que confiant, pourtant, personne n'osait t'approcher, il faut dire que, du coup, tu n'inspire clairement pas confiance. Pour autant, tu n'en étais pas moins affamée et tu t'approchais du premier étale qui te tombais sous les yeux. Tenu par une jeune femme, plutôt séduisante, appréciable à l'oeil et qui t'étais complètement inconnue.

- Vous avez de quoi boire aussi ?

Demandes-tu a son attention, avec un air pas spécialement très comique mais, te montrant tout de même assez chaleureuse. Tu étais révolutionnaire, pas anarchiste et tu n'avais rien contre les civils, tant qu'ils ne soutenaient pas la marines et les brigands de bas étages !

Code by Joy

Quand on arrive en ville, la foule est en émoi (Ft. Uzume)

Pô se tenait assis sur le tabouret qui devait me servir au repos au cas où. Au bout d’un moment, il s’est juste allongé et a commencé à dormir. Le temps ne me paraissait pas très long, tout passait si vite. L’odeur des herbes s’infiltraient dans mes narines et me donnaient encore plus faim qu’avant. Heureusement quand on me défiait en Baston du Goût je pouvais goûter le plat de mon adversaire.

La transpiration commençait à arriver tandis qu’une nouvelle personne me demandait si il y avait à boire également. En soit c’était une question anodine, mais la personne dénotait un peu au milieu de la foule. Avec sa grande cape et sa faucille dans le dos, et j’étais douée pour repérer les gens bizarres étant donnés que je l’étais moi-même. Ceci dit n’ayant rien contre les gens bizarres je lui proposais ma spécialité. Un jus que je préparais avec les fruits qui me servaient à agrémenter mes plats. Je lui tendis alors le jus, qui sentait un doux parfum d’agrumes rouge, si je ne devais pas préparer des plats, j’en aurais bu moi-même, sauf que bien sûr, tout ne peut pas se passer aussi simplement.

C’est à ce moment-là, précisément, que Pô choisit de se réveiller effrayé par je ne sais quoi. J’eus ma réponse très vite. Tandis que je tendais son verre à la dame, une bagarre avait éclaté entre deux personnes et ils étaient en train de faire beaucoup de bruit à proximité de mon chat. D’autant qu’il menaçait mon étal avec leur bêtise, et vu leur tête, ils étaient aussi sobre que moi j’étais une Amirale de la Marine.

Dans ma grande bonté, j’ai d’abord juste demandé de dégager en vitesse, ce à quoi il m’ont répondu par un « Qu’est-ce tu me veux, femme, retourne faire la cuisine et embête pas deux vrais hommes comme nous.. »

Sauf que je préviens qu’une seule fois… J’ai simplement dis au gens qui patientait devant l’étal :

- Bougez pas y en a pour une seconde.

J’ai collé mon pied dans le derrière du premier si fort qu’il en est tombé à la renverse face contre terre. Le deuxième à voulu réagir, mais deux types bourrés face à moi, autant demander à des escargots de battre un guépard à la course. Mon poing s’est enfoncé dans la poitrine du second, le temps pour eux de faire dodo et de décuver un peu plus loin de mon étal. Tandis que je me retournais vers mes plats, me rendant compte avec horreur que l’une de mes viandes allaient bientôt être trop cuite. Ceci dit ma petite démonstration avait décidément impressionner la foule.

Il fallait espérer que je n’avais pas trop attirer l’attention sur moi.

Codage par Libella sur Graphiorum

Quand on arrive en ville, la foule est en émoi...

J'ai soif, t'offres quoi ?

Une excellente question n'est-ce pas ? Il s'avère que la soif se faisait doucement ressentir dans ton petit organisme de belle donzelle. On va pas le nier, tu ne peux pas le nier, tu te trouve belle quand même, mystérieuse, mais belle. Enfin, on s'en tamponne le coquillage ma grande. Puis, tu es plutôt intriguée par ce qui se passe juste derrière la cuistot brunette. Une animation qu'elle ne tarde guère à remarquer d'ailleurs. Ces deux là, en revanche, ils n'ont probablement plus soif, il te semble même qu'ils ont même beaucoup trop bu. Ivre, ils le sont probablement, bien qu'il soit possible qu'ils soient abruti de naissance. Chose peu étonnante avec ce genre de personnes. Le plaisir que tu ressent est tout aussi grandiose lorsque tu vois le petit bout de femme aplatir l'arrière train dodu d'un des deux, avant de recadrer la mâchoire du second. Une chose qu'il est peu commune de voir de la part d'une jeune femme à l'allure si fragile.

Chose qui te fais esquisser un sourire visible sous ta capuche alors que tu laisse glisser ton bras le long de ta cape, relâchant le manche de ta faucille que tu n'aurais apparemment pas hésité à sortir si il en avait été nécessaire. Comme déjà dit, tu n'as rien contre les civils, pour autant, cela n'empêche pas de ressentir certaines animosités. Après tout, il n'y a pas besoin d'être dans la Marine ou au service du Gouvernement pour être une pourriture. Les brigands, les violeurs, les pirates pour la plupart, autant de gens susceptible de mettre en péril ce que la révolution essaie d'instaurer : un monde sans le noeud coulant du Gorosei autour du cou. Tu n'es pourtant pas grand chose au sein de ce mouvement. Une toute jeune adhérante. Mais qu'importe, tu as bien l'intention de secouer le monde. Ceci dit, le monde attendra encore un peu, pour l'heure, tu comptes bien grignoter un bout, après tout, tu rêves toujours autant de manger et de boire. Saisissant alors le jus que tendait la jeune femme, tu portas sans hésitation le récipient à tes lèvres, buvant doucement, histoire de ne pas être trop dégoûtée dans le cas où la mixture serait infecte.

- Tu vois Iyo, ça a pas changée... toujours autant de cloportes inutile dans ce taudis...

Commentais-tu en jetant un oeil autour de toi. Loguetown, tu haïs cette île de malheur, ses habitants, et même si tu ne comptes pas leur faire de mal pour autant, tu les méprises tous autant qu'ils sont, égoïstes, ne pensant qu'à leurs petits nombrils. Ces deux abrutis en sont l'exemple parfait : deux alcoolique, qui se tapent sans observer autour d'eux et se permettent de rabaisser quiconque se mets sur leur chemin. Ceci dit, cette femme t'intrigue un minimum. Qu'une personne sache se battre n'est pas spécialement un miracle, qu'elle ose se défendre face à deux autres types, également, mais, pourtant, elle fait preuve d'une étonnante confiance en elle et semble être plus qu'une cuistot.

- Toi, t'es pas d'ici n'est-ce pas ? Tu voyages ?

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