L'Unité Scientifique

Reconnue pour sa fine cuisine, ses artistes et son architecture, la ville de St-Poplar vit toutes ses particularités être éclipsés 10 ans auparavant lorsque le Gouvenement Mondial choisi l’île pour tester son projet pacifista. Voyant soudainement des robots rejoindre les rangs des forces de l’ordre, le jeune Ferdinand développa rapidement une obsession pour ces automates. Comment fonctionnaient-ils ? Quelles armes utilisaient-ils ? Quelles étaient leurs faiblesses ? Voyant lentement son admiration être remplacé par la curiosité et la critique, l’égo de l’homme le poussa à tester son propre génie contre celui de l’énigmatique créateur des pacifistas. Jour après jour, qu’il pleuve ou qu’il neige, le jeune Franz s’attaqua aux robots à l’aide des ses propres armes et automates. Trouvant toujours des failles et forçant la Section Scientifique à constamment améliorer leur modèle, le criminel attira un jour l’attention du Gouvernement Mondial qui se décida à lui offrir un poste au sein de leur laboratoire. Acceptant l’offre sans hésiter, le génie rejoignit les labos de Marijoa et tente depuis sans cesse de dépasser Rockwell qu’il considère plus comme un rival qu’un supérieur.

Motivé par un égo démesuré, l’homme ne rate jamais une occasion de tester ses créations contre tout et n’importe quoi. Il est persuadé d’être le plus grand génie que la terre ai porté et souhaite présentement remplacer Cornelius à la tête de la Section Scientifique. Malgré tout, son égo ne l’empêche pas d’admettre ses erreurs et de pallier aux faiblesses de ses créations. Tout échec constitue à ses yeux une phase de test et d’apprentissage. « Je n’ai pas échoué 300 fois à créer une ampoule, j’ai trouvé 300 façons de ne pas en créer une » comme on dit. En ce sens, il est persuadé qu’il arrivera éventuellement à créer un pacifista si parfait et puissant qu’il rendra obsolète l’entièreté des corps armés du Gouvernement Mondial. L’homme est d’ailleurs détesté par l’amirauté (exception faite de Bradford) étant donné sa fâcheuse tendance à attaquer les ces officiers pour « tester ses nouveaux produits ». En combat, l’homme se sert généralement du viseur remplaçant maintenant ses yeux pour prendre le contrôle de pacifistas ou autres robots de sa création et écraser son opposition aussi vite que possible.

Elena n'est pas issue d'une grande famille de scientifique. Ni même d'une petite famille. N'ayant aucun souvenir de sa mère, partie peu de temps après sa naissance, et élevée par un père instable, capable d'autant d'amour que de violence, Elena a grandi avec l'idée qu'elle mourrait jeune. Se faisant à cette idée que la vie n'avait pas été assez généreuse à ses débuts pour lui donner une longue et belle vie, la demoiselle s'est vue bien vite happée par tous les vices qui s'offraient à elle : elle devait s'amuser autant que possible, avant d'y passer.
Adolescente, elle découvrit les plaisirs de la luxure, qui la menèrent bien vite à l'avarice. Allant d'homme en homme, excellant dans les petits plaisirs qu'elle leur vendait, elle se fit d'abord une petite réputation auprès d'eux. Puis, la célébrité faisant, si tant est que l'on puisse parler de célébrité dans ce milieu, des hommes de plus en plus importants s'intéressèrent à elle. Des hommes qui ne se gênaient pas pour discuter de quelques secrets à côté d'une femme de rien. De secrets qui lui firent malgré tout tendre l'oreille. Intéressée, curieuse même, elle fidélisa une clientèle bien particulière : des hommes qui s'occupaient du marché d'armes, légalement ou non. A l'aube de sa majorité, Elena avait acquis des connaissances économiques non négligeables.
Mais elle savait que ça ne lui suffisait pas : elle voulait tout savoir des armes, de leur fonctionnement, de leur constitution. Elle devait trouver l'homme qui deviendrait son professeur, et vite. Allant de client en client pour mieux se faire connaître, et pour mieux connaître le milieu, elle finit par obtenir un nom. Un vieillard qui ne semblait que peu appréciable, mais elle avait l'habitude de feinter la sympathie avec toutes les sortes d'hommes. Alors qu'elle avait pu se rendre intéressante à ses yeux, il sembla voir clair dans son jeu : elle n'était pas là pour lui. Du moins, pas uniquement. Forcée de s'expliquer, elle vit dans le regard du vieux scientifique une étincelle. Non, avant cet instant, elle ne l'avait pas intéressée. Mais à présent qu'il la connaissait, elle était pour lui un bijou. Durant quelques années d'acharnement, il partagea avec elle tout son savoir, mais pas seulement sur les armes. L'aéronautique allant pour lui de paire avec les armements, il lui enseigna tout ce qu'il en connaissait. Et pourtant, il ne savait pas qu'un jour, après sa propre retraite, la petite Elena qui fut un jour son élève se tiendrait à sa propre place.
Pour ce qui est de son caractère, Elena est une femme brillante, au courant de toutes les nouvelles technologies et des flux commerciaux qui les régulent ensuite. Elle a une telle connaissance des armements qu'elle est capable d'en maîtriser de nombreuses. Charmante, fort appréciée d'à peu près tous ses collègues, elle en met pourtant plus d'un mal à l'aise. En effet, c'est comme un vieux réflexe : Elena ne peut pas s'empêcher de leur tourner autour.

S’étant isolé du reste du monde pendant des années, Cornelius grandit dans le laboratoire de ses parents installé sur l’île de Katakuri. Ces derniers ayant perdus la vie lors d’une expérience scientifique ayant mal tournée, le jeune scientifique grandit seul, cloitré dans son petit monde à lire les livres de ses parents et à interagir avec les automates qu’ils avaient créés. Convaincu d’être coincé, seul sur une île n’abritant que neige et animaux sauvages, l’homme continua ses études, se plongeant de plus en plus dans son travail. Ce n’est que lorsque son laboratoire fut lourdement endommagé par un affrontement entre deux pirates de passage sur l’île que le scientifique réalisa qu’il vivait proche d’une ville. Les années qui suivirent furent passées à interagir maladroitement avec la population et, accidentellement, à se faire repérer par la marine. Ayant eu vent des exploits du scientifique et ayant poursuivit ses parents pendant des années, le Gouvernement Mondial envoya immédiatement une délégation de négociateurs visant à recruter l’homme de talent. Après lui avoir promis des ressources illimitées pour ses expériences et un contrôle pointu de ses interactions sociales, Cornelius accepta immédiatement l’offre et est, depuis, enfermé dans son nouveau laboratoire.
Ayant passé des années isolé du reste du monde et n’ayant jamais appris les codes et les normes en milieux sociaux, Cornelius tend à adopter des comportements considérés comme étant bien étranges, voir inacceptables lorsqu’il interagit avec ses collègues de travail. Ce dernier a également développé avec le temps une certaine anxiété pour les interactions sociales, une activité qu’il redoute au plus haut point, mais pour laquelle il éprouve également un intérêt démesuré. La personnalité de l’homme est quant à elle caractérisé par une curiosité inégalité, une particularité pouvant parfois lui donner un air quelque peu égocentrique tant il est incapable de s’intéresser à qui que ce soit d’autre si cette personne n’est pas liée de près ou de loin à ses expérimentations. Malgré tout, l’homme marque toujours les gens qui l’intéressent par une bonne humeur et un optimisme parfois étonnant pour un homme de son âge. Son idéologie va quant à elle au-delà de toutes les questions politiques ou éthiques déchirant le monde autour de lui. En effet, l’homme ne s’intéresse qu’à l’avancement de la science et est persuadé que toutes ces batailles dont il entend parler régulièrement ne reviendrons qu’à une simple annotation dans les livres d’histoire.

Obsédée par la quête de vie éternelle, Cayetana s'est donné pour mission de ne jamais vieillir, et ce dans un unique but : pouvoir acquérir toutes les connaissances au monde, notamment en biologie. Ainsi, avant même son arrivée dans la Section Scientifique, Cayetana cherchait par tous les moyens à se rendre plus jeune. Si ses expériences de mutation ont porté leurs fruits en apparence, ce qui lui a permis de garder le faciès d'une jeune femme, elle n'a toujours pas trouvé les moyens de faire survivre son corps. Sous sa coque, ses muscles se sont flétris et affaiblis tout à fait naturellement, si bien qu'elle n'a plus sa force d'antan. Elle subit les sévisses de l'âge par divers problèmes de santé. Néanmoins, elle semble, malgré son âge avancé, refuser de céder sa place sur Terre, comme si elle ne pourrait mourir qu'une fois sa mission accomplie. Somme toute, son apparence ne peut cacher son vieil âge et l'aigreur qui vient avec : elle passe son temps à bougonner, à parler dans sa barbe et à ressasser le bon vieux temps - "Ah, les jeunes, c'est plus ce que c'était !".
Recrutée pour ses talents de zoologue, passionnée par les reptiles, elle se sert à présent de ses animaux comme cobaye pour la mutation. Ainsi, elle est entourée de bêtes écailleuses plus ou moins proches du serpent qui lui servent de garde du corps. La vieille scientifique s'occupe d'eux comme ses propres enfants, en échange de leurs bons et loyaux services. L'un d'eux sort du groupe, puisqu'elle a réussi l'exploit de lui apprendre la langue des humains, si bien qu'il pourrait être considéré comme le bras droit de la biologiste.
Après avoir rejoint le Gouvernement Mondial, c'est tout naturellement qu'elle s'est penchée sur les fruits du démon, dont elle semble maîtriser tous les aspects. Pourtant, bien qu'ils soient importants pour la recherche, ils paraissent l'ennuyer. Elle ne s'en occupe que lorsque l'ordre lui est donné par des supérieurs.

Plus jeune membre de l'unité de recherche, Celsius est pour le moins... Passionnée par son métier. Originaire d'une ville construite au sein d'un volcan, la scientifique a rapidement développé une fascination pour la puissance pouvant être généré par la planète. Étudiant les phénomènes géologiques de son île pendant plus de 10 ans, elle devint une experte en la matière et attira l'attention du Gouvernement Mondial à un très jeune âge. Acceptant leur offre, dans l'espoir de pouvoir étudier Red Line de plus près, elle pris la mer en direction de Marijoa... Seulement pour se retrouver prise dans une tempête formidable qui révéla chez elle une nouvelle passion. Arrivée au laboratoire de la Section Scientifique, elle commença immédiatement à dévorer tous les ouvrages de météorologie sur lesquels elle pouvait mettre la main jusqu'à devenir une experte dans ce nouveau domaine.

Depuis, celle-ci est devenue en quelque sorte la "mascotte" de l'unité de recherche. D'un naturel très extravertie et débordant d'énergie, elle a su tisser de nombreux liens avec ses collègues de travail. Son caractère explosif la faisant constamment balancer entre camaraderie moqueuse et fureur sans limite, ses camarades tendent toujours à la prendre avec des pincettes et à l'éviter lorsqu'ils croient cela possible. Ceux-ci on également appris à associer ses isolements prolongés dans son labo avec l'arrivée imminente d'un cataclysme sur leur lieu de travail. Vague de lave en fusion ? Nuage faisant pleuvoir foudre et grèle sur tout le labo ? Il est généralement impossible de prévoir quelle nouvelle catastrophe les tests de la jeune Celius vont amener au-dessus de leur tête.