Les Shichibukais

Ayant perdu sa seule famille sur Elbaf à l’âge de 100 ans, Haimo quitta son île natale tardivement pour se lancer dans la piraterie. Au cours de sa carrière interminable de capitaine, l’homme a croisé pratiquement tous les grands pirates de la dernière ère, incluant le désormais célèbre Gold Roger. Ayant amassé une prime faramineuse, le vieil homme a finalement accepta finalement de rejoindre le rang des corsaires lorsque le roi des pirates, un homme qu’il respectait, fut exécuté par la marine. Cette décision contradictoire fut motivée à la fois par son désir de survie et un certain fatalisme quant à l’avenir des pirates sur Grand Line.
En termes de personnalité, le corsaire est du genre sérieux et austère, un caractère diamétralement opposé à celui qu’il avait dans sa jeunesse. L’homme ne sourit que lorsqu’il est plongé au cœur du combat ou lorsqu’il se rappel le bon vieux temps. Dans ces rares moment, il semble être replongé dans son adolescence et retrouve son énergie d’antan en une fraction de seconde. Bien conscient de son âge avancé, il cherche maintenant à rester en vie aussi longtemps que possible, afin de préserver la mémoire des gens qu’il a rencontré au fil de ses voyages. En combat, il utilise généralement un gigantesque boulet plus gros que sa personne et attaché avec une chaîne, afin d’écraser ses adversaires et créer des tremblements de terre.

Né dans une famille pauvre de West Blue, son corps couvert d’horribles brûlures après l’incendie du domicile familial, l’aîné de enfants Harrendal appris rapidement sa place dans la chaîne alimentaire. Défiguré et incapable de se sortir de sa condition, l’homme commença lentement à se tourner vers le crime, couvrant son visage et son corps à l’aide de tenues de plus en plus extravagantes. Craignant de voir sa fausse identité être percé à jour, il partit vivre avec sa famille étendue afin de ne pas éveiller les soupçons. Trouvant sa planche de salut dans un coup profitable, l’homme inventa une histoire abracadabrante visant à convaincre sa famille de l’aider à son insu dans cette opération risquée. Raflant le magot, il laissa sa famille être accusée du cambriolage et mis les voiles pour continuer sa longue marche vers le succès. Il fallu par la suite des années pour que la fausse identité de l’énergumène soit finalement percée à jour et qu’il reçoive une prime convenable, après quoi il utilisa sa réputation de plus grand cambrioleur du monde pour se faire mousser et se décrocher un poste de corsaire.
Tel un génie du crime, l’homme a lentement appris à analyser ses interlocuteurs pour découvrir quels boutons pousser afin de les manipuler aisément. Son manque d’empathie totale pour autrui fait qu’il n’hésite jamais à utiliser et à jeter ses partenaires lorsque ceux-ci ont remplis leur rôle, une habitude lui ayant valu le surnom de « chupacabra » auprès de ses nombreuses victimes. Son équipage n’est quant à lui composé que d’admirateurs naïfs étant régulièrement remplacés au besoin et avec qui il n’interagit que rarement. Grand amateur d’œuvres d’art et de joyaux, ce dernier n’hésite jamais à voler les objets lui tapant dans l’œil afin d’en décorer son manoir s’étendant à perte de vue.
L’homme fera généralement tout pour éviter les combats et pousser ses ennemis à s’entretuer pour lui, mais lorsque celui-ci devient inévitable, il ne s’en retrouve pas plus démuni. Utilisant un mélange entre ses talents de magicien et son fruit du démon de la compression, l’homme tend généralement un piège fatal à ses adversaires pour les éliminer d’un coup. Son pouvoir lui permet notamment de rétrécir et d’alléger les objets qu’il touche du creux de sa main, un atout dont il abuse aussi bien lors de ses vols que lors de ses batailles.

Arielle fut autrefois maîtresse dans une petite école de la Mer Blanche. Amoureuse du savoir que renfermaient ses livres, passionnée par les connaissances qu'ils détenaient, la jeune femme donna dès ses premières années d'enseignement corps et âme pour transmettre ce sentiment à ses élèves. Mais elle réalisa bien vite que les intérêts de ses pupilles n'allaient pas vers les siens, et que le soutien des parents en son sens n'existait pas. Jamais, ô grand jamais, le monde qu'elle connaissait n'avait été attiré un tant soit peu vers le savoir.
Lentement, l'institutrice perdit le goût de l'enseignement, et l'espoir naïf de construire un monde meilleur la quitta, avec sa joie de vivre. La chute qui l'emporta fut si intense que ses cheveux se décolorèrent, et la mince et fragile autorité qu'elle maintenait jusqu'alors sur ses élèves s'envola, la poussant au pire. Si elle pensa d'abord qu'elle n'était pas adaptée à cette terre, que c'était à elle de la quitter, ce fut un instant avant le geste fatal qu'elle comprit. Non, ce n'était pas elle, le problème. C'était ce monde malade, qui se ruinait seul à fuir l'évidence : des êtres munis d'une telle intelligence, telles que les humains, les anges, les minks et tous les autres, ne pouvaient que vivre pour le savoir. Seulement, à se laisser aller et à influencer leurs proches, les ignares avaient donné de l'ampleur à leur ignorance, en faisant d'elle une religion. Elle prit la lourde décision de marquer l'Histoire une première fois, de laisser une trace d'elle comme initiatrice de ses futurs méfaits : les êtres primitifs qu'étaient ses élèves paieraient pour leurs ancêtres. Et son dernier jour de classe, Arielle Lequesne le passa à massacrer sa classe.
Consciente de la nature criminelle de son acte, bien loin d'être folle, l'infanticide prit la fuite, bien prête à répandre la terreur à tous ceux qui refuseraient son savoir.

De nature très douce, affûtée d'une petite voix aigue, il est difficile de voir Arielle comme une tueuse de sang froid. Pourtant, elle haït plus que tous les enfants, symboles de naïveté et d'insouciance. Elle n'a aucun remord à leur ôter la vie, puisqu'ils n'évoquent en elle aucun souvenir agréable. Son but est bien évidemment d'éduquer et d'instruire le monde, si bien qu'elle ne peut s'empêcher de corriger la moindre erreur de ses interlocuteurs, ou d'étaler ses connaissances. Elle ne se présente jamais sans un livre.

Ancien membre de l’équipage yonkou de Talos Alexander, cette montagne de muscle perdit son foyer le jour où Varuna écrasa son capitaine pour faire main basse sur tout son territoire. À la tête d’une fine section d’un équipage fracturé, l’homme se fit rapidement offrir un titre de corsaire qu’il accepta sans hésiter, souhaitant protéger ses hommes. Durant sa carrière de lieutenant, l’homme était reconnu comme étant le pirate le plus fonceur et destructeur de son équipage. Il cherche maintenant à renouer avec ses anciens camarades afin d’assurer leur sécurité, que ce soit en les recrutant ou en récupérant leur territoire d’antan.
D’un naturel bagarreur et obstiné, Burrough cherche constamment la baston et refuse systématiquement de s’avouer vaincu et ce, même lorsque son adversaire l’a clairement écrasé. Ayant toujours été vu comme le bouffon de son équipage, il s’entend particulièrement bien avec ses camarades et sait généralement inspirer ceux-ci, même lorsque la situation parait complètement désespérée. Pour lui, la vie n’est qu’une grande fête à laquelle sont invités alcool forts, combats et jolies femmes. Cela ne veut toutefois pas dire qu’il est un parfait imbécile. En effet, plusieurs pourraient être étonnés de constater que son intellect demeure malgré tout supérieur à la normale. C’est plutôt sa personnalité qui l’empêche systématiquement de suivre sa logique, ce dernier préférant de loin pourchasser ses idéaux même aux devants d’une mort certaine.
En combat, l’homme se contente de tout détruire sur son passage, préférant généralement traverser un mur pour atteindre sa cible plutôt que de le contourner. Utilisant son fruit du marteau piqueur et sa force physique démentielle, il charge généralement sa cible pour la pilonner à répétition à grand coups de poings jusqu’à faire céder sa garde. Il aime également créer de violents séismes en tapant du pied au sol à répétition, une action qui tend généralement à faire s’écrouler les bâtiments environnants.

Ayant vue le jour dans la tribu nomade des Rourk, Farah appris très tôt ce que cela signifiait que de faire partie d’un peuple sans nation. Voyageant d’une île à l’autre, contre vents et marées, la grande famille de la jeune fille se débrouillait depuis des générations pour toujours trouver refuge. Qu’il s’agisse des grandes plaines de Longrind Longland ou des champs de bataille de Kuraigana, les Rourk avait toujours réussis à se nicher quelque part. Étant par principe un peuple neutre et étranger, ceux-ci se firent naturellement de nombreux ennemis, mais jamais un groupe qu’ils ne pouvaient pas fuir. Les choses changèrent lorsque la tribu fut accusée par les habitants de Shabaody d’avoir orchestré un acte terroriste contre l’une des bases de la marine y étant installés. Assaillis par les marines demandant des explications, les guerriers Rourk choisirent de se défendre plutôt que de fuir comme ils l’avaient toujours fait. Marqués comme des hors-la-loi, le groupe de nomade fut pourchassé pendant des années par le gouvernement mondial. Résistant jours et nuit, la prime, et par conséquent la pression, sur la tête des guerriers nomades ne cessa d’augmenter. Ce n’est qu’une fois acculés au pied du mur que Farah, alors la guerrière la plus expérimenté de sa tribu, accepta finalement un titre de corsaire pour protéger son peuple.
D’un naturel calme, Farah affiche toujours un air quelque peu détaché lorsqu’elle occupe ses fonctions de corsaire. Aux yeux de tous, elle pourrait paraitre malheureuse ou simplement perdue dans ses pensées. Ce n’est que lorsqu’elle retourne au sein de sa tribu de quelques centaines de personnes qu’elle semble vraiment retrouver le moral. Près de sa famille, elle arrive enfin à oublier les chaînes de sa position de corsaire, retrouvant alors presque une certaine joie de vivre et le sourire. En situation de crise, la jeune combattante affiche généralement une détermination sans pareille, refusant d’être vaincue, même face à une situation désespérée. Cette vigueur lui vient à la fois des enseignements de ses maîtres et du danger évident menaçant ses proches si jamais elle venait à perdre sa position de corsaire.
En combat, la jeune femme exécute généralement une série de rotations puissantes qu’elle utilise afin de donner des coups de pieds violents à ses adversaires. Employant cette technique acrobatique en combinaison avec son fruit du démon zoan et ses talents de cracheuse de feu, elle devient généralement une toupie puissante de coups et de flammes pouvant écraser n’importe qui sur sa trajectoire.

 Histoire : Bien peu de personnes dans ce monde peuvent se vanter de marquer autant l’esprit que Zaratha Oroastre. Culminant à plus de quatre mètres de hauteur, son apparence est composée d’une musculature fine mais marquée et d’une chevelure littéralement fleurie. Vêtu toujours simplement, il passe le plus clair de sa journée à méditer et à se rapprocher encore un peu plus de l’état de conscience absolue. On dit que personne dans le monde ne maîtrise et connaît aussi bien son esprit que Zaratha, lui qui a réussi, par un contrôle de ses émotions et de son corps, à atteindre l’absolue perfection de l’arcane du Retour à la Vie. Grâce à ce pouvoir, il peut modifier son être pour s’adapter à tout type de combat, aussi bien en mesure de devenir aussi résistant que de la pierre que d’être une arme de destruction massive vivante.
Inévitable pièce des Corsaires du Gouvernement Mondial, Zaratha a rejoint ce groupe très tôt après avoir pris la mer. A peine arrivé sur Grand Line, il n’a pas fallu longtemps pour que son état méditatif acquis par la « plongée dans le sang des ennemis » - selon lui seule possibilité pour continuer de perfectionner ses méditations - n’arrive aux oreilles du Gouvernement qui a décidé de s’attacher ses services plutôt que de risquer de voir encore des civils se faire massacrer. Aujourd’hui, Zaratha se contente ainsi de quelques bains de sang de pirates et accepte avec bonheur de jouir des privilèges du titre de Shichibukai. Véritable paradoxe vivant, la beauté de ses méditations n’est qu’à la hauteur de la cruauté aveugle dont il peut faire preuve pour continuer d’avancer sur le chemin du Nirvana.
Caractère : Alors même qu’il est d’un calme absolu, Zaratha est un être cruel, violent et sans le moindre scrupule. Oxymore incarné, rien n’est plus important pour lui que d’entrer dans ses phases méditatives, uniquement accessibles quand il plonge dans le sang de ses adversaires. Son objectif est simple : continuer à perfectionner la méditation jusqu’à atteindre l’état de conscience absolue qui ferait de lui un véritable dieu vivant.
Grand adepte de la médecine naturelle, Zaratha n’hésite pas à essayer de refourguer ses « remèdes maison » à ses alliés. Bien sûr, ces remèdes ont parfois tendance à provoquer d’importantes coulées de sang que Zaratha a le plaisir de recycler pour son propre loisir personnel.

 Vanille Sweety (il affirme avec sérieux que c’est son véritable nom) est l’heureux détenteur du titre d’Okama le plus fort du monde. Bien que personne n’ait vu son visage depuis une malheureuse blessure qui a enfoncé son casque trop profondément, Vanille continue de croire en la puissance de l’amour et cherche désespérément l’homme qui saura accepter ses sentiments (même s’il a essuyé un nombre impressionnant de 666 refus).
Redoutable adversaire, celui qui s’est autoproclamé Hacheur de l’amour pour sa maîtrise du combat ne respecte que la puissance et n’hésite pas à massacrer tous ceux qu’il juge trop faibles. D’ailleurs, la seule raison pour laquelle il a décidé de rejoindre le groupe des corsaires est sa passion inextinguible pour l’amiral-en-chef (A venir prochainement) qu’il juge aussi magnifique que fort.

Personnalité : Vanille est un okama, de ce fait, il est naturellement extraverti et débordant d’amour envers ceux qu’il juge dignes. Cette dignité s’acquiert par la force, qu’elle soit physique ou mentale, et résulte en un respect inébranlable. Bien sûr, cela dénote fortement avec son apparence de barbare violent et avec son style de combat propice aux effusions de sang et aux massacres en tout genre. Comme il le dit si bien, « on ne peut pas être parfait, mais on peut au moins aimer son prochain. S'il est fort, bien sûr ».